Oradour-sur-Glane : le drame
Les auteurs du drame appartiennent à la 3e compagnie du 1er bataillon de Panzergrenadier (commandé par le major Adolf Diekmann) du 4e SS-Panzer-Regiment Der Führer de la 2eSS-Panzer-Division Das Reich.
Cette division était basée spécialement dans le sud-ouest afin de
lutter contre les maquisards galvanisés par le débarquement allié en
Normandie. Constamment harcelée par les Forces françaises de l'intérieur (FFI), elle riposte par de sanglantes représailles.
Le 10 juin 1944, après l'arrivée des Allemands dans le bourg d'Oradour-sur-Glane, le garde champêtre
fait savoir aux habitants qu'ils doivent tous se rassembler, sans
aucune exception et sans délai, sur la place du Champ de Foire situé à
l'intérieur du village, munis de leurs papiers, pour une vérification
d’identité.
Les SS pénètrent dans toutes les maisons, et, sous la menace de leurs
armes, obligent tout le monde, même les malades, à se rendre sur le
lieu de rassemblement. Un à un ou par groupes, conduits et surveillés
par les SS, les villageois se massent peu à peu sur le Champ de Foire.
Les Allemands vont aussi chercher des habitants des hameaux voisins. Les
cultivateurs doivent abandonner leurs travaux en cours. Plusieurs
personnes qui n'obéissent pas aux ordres sont abattues.